AUTEUR(S)

Sandra Milena Alvarán López – Elena Sánchez Vizcaíno

RÉSUMÉ

Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet TransMigrARTS, financé par l’Union européenne dans le cadre de l’AG Marie Skłodowska-Curie, numéro 1007587.
La question qui a guidé l’étude visait à identifier si le prototype artistique mis en œuvre a favorisé la transformation des vulnérabilités ontologiques de treize mineurs marocains et jeunes migrants pris en charge par une institution d’aide humanitaire dans la ville de Madrid en Espagne.

La méthodologie de cette étude était basée sur le paradigme qualitatif avec l’utilisation d’outils tels que l’observation, les entretiens et l’application d’une enquête qualitative d’auto-perception. Cette étude a obtenu l’approbation du comité d’éthique pour la recherche avec des êtres humains de l’Université Rey Juan Carlos. Les résultats de cette recherche suggèrent que le prototype évalué nécessite des adaptations contextuelles, didactiques et méthodologiques qui correspondent aux conclusions de la recherche concernant les barrières linguistiques du groupe de population participant, ainsi que le niveau élevé de vulnérabilité qu’il présentait.
Cependant, cette étude montre également que les pratiques artistiques adaptées et mises en œuvre dans les ateliers ont généré des changements significatifs dans les nœuds corps, groupe et créativité, contrairement au nœud expérience, qui n’a pas montré de changement significatif. Ce dernier point est considéré comme un défi majeur pour la mise en œuvre du prototype avec des groupes de population similaires qui ne parlent pas la langue de l’animateur de l’atelier.

DOI

https://doi.org/10.59486/AGLB2501

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